Rupert Murdoch, News Corp, veut retirer ses titres de presse de Google.

Evolution radicale ou buzz. Rupert Murdoch, le patron News Corp (NYSE: NWS) pense retirer ses titres du moteur de recherche Google. Le contenu doit être payant à un moment et d’une façon ou d’une autre. L’idée est d’arrêter d’offrir à Google une “free ride” sur le contenu des titres du groupe dont le Wall Street Journal.

I think we will. But that’s when we start charging. We do it already with the Wall Street Journal. We have a wall, but it’s not right to the ceiling. You can get the first paragraph of any story but if you’re not a paying subscriber, you get a paragraph and a subscription form.

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Voici l’interview qu’il vient de donner à David Speers de Sky News, et quelques observations sur cette interview, dont les chiffres de trafic sur Alexa, qui témoignent des difficultés du secteur de la presse et d’une perte de repères.



Quelques points d’analyse:
– L’impact de ce retrait pour Google ne serait en rien significatif.
– Il serait en revanche très réel pour News Corp. car les moteurs de recherche amènent du trafic aux médias traditionnels. Selon Alexa, et dans les commentaires sur Mumbrella,

news.com.au is preceded by a visit to:
12.55% google.com.au
10.47% google.com
6.23% facebook.com
3.43% digg.com
3.37% yahoo.com

– A défaut de faire le lit de ses concurrents, il faut au contraire s’ouvrir et utiliser ces moteurs, dont Google, et autres médias sociaux pour augmenter la visibilité des titres de presse et médias traditionnels.
– Les modèles économiques “en ligne” en peuvent pas assurer les revenus de structures de presse traditionnelles. Il ne sont d’ailleurs pas aboutis.
– La presse doit donc d’une part réduire ses couts et trouver de nouvelles ressources.
– Les marques traditionnelles, comme le WSJ, garde un attrait phénoménal, pas tant par l’actualité que par la crédibilité du contenu dans un univers de sur-information.

N’est ce pas la lente agonie des empires de presse tel que nous les connaissions?